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Un peu d’histoire

Un peu d’histoire : Reliquat du golfe des Pictons

Formation géologique

L’évolution géo-morphologique du Marais Poitevin prend sa dimension définitive au quaternaire. Ce vaste plateau exondé lors de la dernière glaciation et d’où émergent quelques affleurements calcaires formant des îles  sera reconquis lors de l’élévation du niveau de la mer (transgression du flandrien), conséquence directe de la fonte des glaces. Ce vaste golfe marin (golfe des Pictons) va progressivement être colmaté par des sédiments d’origine fluvio-marine.

Du golfe à la baie de l’Aiguillon

Présents depuis longtemps autour de ce golfe, des peuplades vivent essentiellement de la chasse et de la pêche et ce jusqu’autour du Xe siècle . Ce sont alors les moines bénédictins puis cisterciens  en réalisant les premiers endiguements et assèchements qui préfigurerons le marais.

Projet Talureau

Projet de fermeture de la baie de l’Aiguillon

Mais c’est surtout sous l’égide d’Henri IV que les grands travaux d’assèchement commencent grâce aux connaissances et aux capitaux étrangers (L’ingénieur hollandais Humphrey Bradley est nommé  » Maître des Digues et Canaux du Royaume) créant ainsi le marais dit « desséché » isolé des marées par une digue de front de mer et protégé des crues du bassin versant par une digue de ceinture (ex : La Ceinture des Hollandais) et le marais « mouillé », collecteur des eaux de crues. Ce dernier sera au cours du XIXe et XXe  siècle drainé et aménagé.

Plusieurs aménagements jalonnerons le XIXe et XXe siècle, mais c’est un grand projet d’aménagement lancé par l’état et porté par l’ingénieur général du génie rural René Talureau qui sonnera le glas des endiguements du Marais Poitevin, donnant ainsi avec la dernière digue édifiée en 1965 sa forme actuelle à la baie de l’Aiguillon.